Tevel B'Tzedek: Eat Your (Local) Vegetables / Tevel B'Tzedek: Mangez Vos Légumes (Locales) - Building Markets

Tevel B’Tzedek: Eat Your (Local) Vegetables / Tevel B’Tzedek: Mangez Vos Légumes (Locales)

by Ivy Kuperberg
March 2, 2012

This case study is the final in a series on Haiti’s agribusiness sector. The series is timed to accompany the release this week of PDT’s report on the agribusiness sector. Both the full report and a blog post about the report are available on the Peace Dividend Marketplace -Haiti website.

“The results have been amazing,” Rebecca Cariati, Resource Development Manager for Tevel B’Tzedek/IsraAid explains of her organization’s agricultural partnership with Haitian Farmers Organization OPKD. The project, called Haiti Grows, has these two groups working side by side in the village of LaKolin to improve farming techniques, agricultural production and, most crucially, find markets for the produce.

LaKolin, located in the district of Leogane, is a rural hamlet whose economy is based primarily on subsistence-based agriculture. Tevel B’Tzedek/IsraAid  has been working in the region with the goal of improving the way that farmers produce.

“We’re making modern techniques adaptable to small plots,” Cariati explains. “We are starting out with a group of 200 farmers, and our staff includes a Haitian agronomist training alongside an agronomist from Israel. We introduce low-pressure drip systems that are adaptable to the traditional small plots. We also work with pest and disease-resistant seed varieties from Israel. By introducing drip irrigation and developing perennial water sources, we will allow farmers to achieve two, or even three growing cycles per year. Additionally, we are partnering with the Haitian micofinance organization’s FONKOZE’s Zafen program to provide micro-loans for the farmers to purchase the necessary equipment.”

The latter difficulty was echoed by the growers themselves on a PDT field visit to Leogane.  “The inputs are very expensive,” one of the local farmers explained. “It would be impossible for us to raise the funds to purchase them by ourselves. A community of support is needed to for us to be successful.”

Cariati explains that Haiti Grows initial crop choice of lettuce, tomatoes, and peppers were due to their potential to generate large profits. “We chose crops that would demonstrate the profitability of implementing new techniques and encourage the farmers to invest in modern inputs.  The first crop has been very successful, and we estimate that the average yearly income of each participating farmer can be raised from $125 to between $2,000-$6,000 per year. Considering the average farmer supports a family of seven, this increase could have an enormous impact for more than 1,000 people.” (Photo on Left: Farmer in LaKolin)

Most critically, Haiti Grows was able to set up sustainable supply chains.  Project staff, along with representatives from OPKD, approached some of the biggest hotels and supermarkets in Port-au-Prince about selling and using the produce in their stores and restaurants. Haiti Grows’ lettuce can now be found at the Caribbean Supermarket and the Karibe Hotel, two of the most high-end locales in Haiti.

This kind of capacity-building and value-chain development follow exactly what the PDT Agribusiness Report suggests; that increasing access to markets for a strong product will help the Haiti Agribusiness Sector go forward. And as goes agribusiness, so goes the nation.

For more information about Tevel B’Tzedek/IsraAID’s work in Haiti, please contact: [email protected].

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Tevel B’Tzedek: Mangez Vos Légumes (Locales)

Cette étude de cas est le final d’une série sur le secteur agro-alimentaire en Haïti. Elle est programmée pour accompagner la publication du rapport hebdomadaire de PDT dans ce secteur.  Vous trouverez sur le site Peace Dividend Marketplace-Haiti  le rapport ainsi qu’un blog disponible pour toute consultation.

“Les résultats ont été étonnants”, explique  Rebecca Cariati, Directrice du Développement des Ressources pour Tevel B’TZedek/IsraAid,  sur le partenariat agricole de son organisation avec l’organisation OPKD basée dans la communauté haïtienne. Les groupes travaillent côte à côte dans le village de La Kolin afin d’améliorer les techniques agricoles, les rendements agricoles et, essentiellement dans le but de trouver des débouchés pour les légumes.

La Kolin, située dans le district de Léogane, est une petite localité rurale, dont l’économie est basée principalement sur l’agriculture de subsistance. Tevel B’Tzedek travaille  dans la région avec pour objectif l’amélioration de la manière dont les fermiers produisent.

« Nous essayons de rendre les techniques modernes adaptables aux petits lotissements », explique Cariati. « Nous avons débuté avec un groupe de 200 agriculteurs, et un agronome haïtien en formation aux côtés d’un agronome venant d’Israël. Nous avons introduit des systèmes d’irrigation goutte-à-goutte  nécessitant une élévation  limitée et  donc plus adaptable aux petites parcelles traditionnelles. Nous avons aussi  travaillé avec des semences en provenance d’Israël et résistantes aux insectes nuisibles et avons pu également être à même de doubler, ou dans certains cas, de tripler la saison de culture. En outre, nous sommes en partenariat avec FONKOZE afin d’offrir des microcrédits aux agriculteurs pour qu’ils achètent du matériel.

Cette dernière difficulté a été reprise par les producteurs eux-mêmes lors d’une visite de terrain effectuée par PDT à Léogane.  Un des agriculteurs de la zone a expliqué « les intrants coûtent très chers », « il nous serait impossible de trouver les fonds pour acheter nous mêmes des équipements tels que des pompes à eau. Une communauté de soutien est nécessaire pour assurer notre réussite. »

Pour la première récolte, Cariati explique que la laitue avait été choisie en raison de son  court cycle de croissance. « Nous voulions une culture où les résultats seraient immédiats —“acheter local”, l’important était que les producteurs locaux croient au projet, ce qui lui donnerait du dynamisme et  le soutiendrait à long terme. » La récolte a fini par obtenir tellement de succès, que les revenus sont passés  rapidement de $125 jusqu’ à entre $2 000 et $6 000 par parcelle. Considérant que l’agriculteur moyen a à sa charge une famille de sept, cette augmentation a eu un impact énorme sur plus d’un millier de personnes.

Le plus important, c’est que Tevel B’Tzedek a été en mesure de mettre en place des chaînes durables d’approvisionnement. Cariati, ainsi que des Représentants de l’’OPKD, a abordé les plus grands hôtels et  supermarchés de Port-au-Prince pour la vente et l’utilisation, dans leurs magasins et leurs restaurants, des denrées récoltées. La laitue de Léogane peut maintenant être trouvée dans des endroits tels que le Caribbean supermarket  (lire ici l’étude de cas qui s’y rapporte) et l’hôtel Karibe, deux des plus grandes entreprises en Haïti.

L’augmentation de la capacité de production et des débouchés suit exactement ce que le rapport sur l’agro-industrie de PDT suggère : qu’accroître l’accès aux débouchés, renforcé par un produit de qualité, aidera le secteur agroalimentaire d’Haïti à aller de l’avant. Et la nation avancera au rythme de l’industrie agro-alimentaire.

Tags : buy local Haiti PDM-H team Procurement

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